Vite ! Pourquoi aller toujours plus vite ?

toujours plus vite

Tout va trop vite. Toujours plus vite. Et si on attend avec IMPATIENCE les périodes de vacances (surtout l’été !), elles sont souvent source d’un stress supplémentaire : il faut tout boucler, gérer, planifier, anticiper avant de partir – côté pro ET perso.

Depuis quelque temps déjà, j’aspire à ralentir.

Mais force est de constater que, malgré mon envie, c’est très loin d’être évident.

D’une part, parce qu’on vit dans une société qui valorise la rapidité, gage de performance, de productivité et de rendement.

[Soyons honnête, il y a quelque chose de vicieusement glorifiant de dire à quel point on est tout le temps surbookée et qu’on a le temps de rien…]

D’autre part, parce que le fait d’être tout le temps dans l’action nous donne l’impression d’exister.

Et donc d’occulter quelque chose qui nous fait très, très, très peur : le néant de notre propre mort.

Alors on court tout le temps, on remplit nos agendas d’obligations en tout genre – histoire de combler le vide et de fuir le silence.

Toujours plus vite : comment ralentir (et pas seulement en vacances)? Mes 3 prises de conscience.

Entre le dire et le faire, c’est tout un work in progress ! Mais il y a trois « vérités » qui m’ont réellement permis de réaliser qu’il était possible de lever le pied, et d’arrêter de chercher à en faire (beaucoup) trop.

#1. Je serai toujours perdante face au chronomètre.

J’ai compris il y a quelques années que je ne pourrai jamais aller « Vite, toujours plus vite ! ».

Même en travaillant toujours plus, et toujours plus vite, je serai concurrencée par les avancées technologiques.

Les jobs de cadre sont de plus en plus automatisés et l’intelligence artificielle fraye son chemin petit à petit.

Mes capacités physiques, physiologiques et intellectuelles ne font tout simplement pas le poids face au toujours plus vite, toujours moins cher.

De la même manière, à quoi bon lutter contre le FOMO ( « Fear of missing out » ou la « peur de rater quelque chose » ) ? Là aussi, je serai toujours perdante devant la masse infinie de choses à voir et à faire.