Impact des réseaux sociaux : pourquoi ils t’empêchent de reprendre le pouvoir sur ta vie ?

Quel est l’impact des réseaux sociaux sur ta vie ? Pourquoi t’empêchent-ils de reprendre le pouvoir sur ta vie ?

Impact des réseaux sociaux

Difficile de reprendre le pouvoir sur sa vie quand on est perpétuellement happé par ce que pensent et font les autres : les réseaux sociaux occupent plus d’un tiers du temps passé en ligne, soit environ 52 minutes par jour.

Pendant longtemps, j’ai été fascinée par les médias sociaux : j’ai connu les tout débuts de Facebook, la belle époque ou l’on retrouvait ses amis perdus de vue. On s’envoyait des fleurs virtuelles et on se marrait de faire des quiz à la con : “Quel personnage de Friends ou princesse Disney es-tu ?!”.

Depuis, et avec l’arrivée du smartphone, ça a beaucoup évolué !

Avec le temps, je me suis rendue compte que j’étais de moins en moins présente à titre personnel.

En revanche, ma vie avait beaucoup changé : moins dépendante du regard des autres, j’ai osé prendre des décisions pour réorienter ma vie en profondeur.

Sortir du moule pour tracer son propre chemin nécessite de se connaître – et d’un peu d’audace pour mener une vie en accord avec ses propres valeurs et aspirations.

Malheureusement, les réseaux sociaux nous tirent plutôt vers le bas. Et je t’explique pourquoi dans cet article !

Impact des réseaux sociaux : d’où vient le Mal ?!

On passe notre temps à dire qu’on n’a pas le temps, mais quand on regarde le temps passé devant nos écrans, il y a de quoi être un peu perplexe !

Votre temps de connexion a augmenté de 34 % cette semaine.

Hmm…

Mais comment est-ce possible [bordel de m…] ?!

Big Brother nous manipule : il veut du cash !

Tu t’es déjà demandé pourquoi l’accès aux réseaux était gratuit ? Parce que nous, petits quidams, n’en sommes pas les clients !

Et non, ce sont les “annonceurs” – cf. toutes ces entreprises qui cherchent à nous vendre des trucs et des choses.

Donc, première chose à savoir : le modèle économique des réseaux sociaux dépend de la publicité.

Il y a donc un double enjeu pour les Facebook, Insta & co :

  1. Faire en sorte que leur communauté grandisse de plus en plus – ainsi, le marché augmente en volume.
  2. La maintenir intéressée (et donc engagée) – ainsi, l’audience se qualifie et le marché augmente en valeur.

À chaque fois que je clique, commente, like, modifie ou complète ma bio, ce sont autant d’informations qui servent à affiner le ciblage marketing pour les marques… Ou les services de renseignements russes d’ailleurs. Au choix 😉

Sans compter tous les petits cookies (miam miam) qui traquent nos comportements sur les réseaux sociaux – et en dehors ! Sans nous en rendre compte, on suit nos comportements d’un site, d’une application ou d’un magasin à l’autre, ce qui permet ensuite d’établir un modèle prédictif et de “manipuler” nos choix.

[Au passage : ça marche pour les marques de maillots comme pour les élections… Tu te souviens, celles du Brexit et de Trump ? Yep, c’est pas joli-joli…]

Pour résumer :

Plus l’audience est large et plus on sait de choses sur elle, plus les entreprises seront nombreuses à acheter de la pub.

C’est ce qu’on appelle « l’économie de l’attention ».

Et cette économie, elle chiffre gros !

Impact des réseaux sociaux

Ô temps, suspend ton scroll !

Les réseaux sociaux doivent donc nous inciter à rester le plus longtemps possible sur leur plateforme. Et pardi, ils y arrivent ! Mais comment ?

En actionnant la pompe à dopamine !

La dopamine, c’est l’hormone du plaisir. Tu reçois un like, un message privé ou un commentaire ? Bam ! Dopamine. Normal, on “t’aime” – ton cerveau est rassuré. Problème : la dopamine agit comme une drogue. Ça fait du bien sur le moment, mais ça ne dure pas… Que dit le cerveau alors ? ENCORE !

Les réseaux sociaux ont donc un impact direct : iles nous rendent accro.

Et, à chaque notification reçue, un petit shoot de dopamine. Conséquences : nous allons sur Instagram par automatisme, le temps passe et nous sommes toujours en train de scroller.

Cercle vicieux.

L’impact des réseaux sociaux : cache-misère de nos angoisses.

impact des réseaux sociaux

Une minute d’attente dans la queue… Hop, je dégaine mon téléphone !

C’est fou cette habitude qu’on a prise : nous sommes incapables de ne rien faire pendant quelques secondes. L’ennui nous terrifie.

Mais de quoi a-t-on peur ?

Très souvent, du tête-à-tête avec nous-même. De ces quelques instants qui pourraient nous amener à prendre conscience de certaines choses plus ou moins agréables dans notre vie.

Alors, on préfère fuir notre réalité intérieure et retourner sur les réseaux : il y a toujours des nouveautés – rien de mieux pour rompre avec l’ennui, pour nous donner le sentiment d’exister !

Réseaux sociaux : le double effet kiss cool

🌀 La recherche d’une validation extérieure

Ça t’est déjà arrivé de publier un post, une story ou un reel et de n’avoir que… 3 likes ? Pire : de recevoir un commentaire négatif ?

On est d’accord : notre ego, il kiffe pas trop ! Malheureusement pour nous, notre cerveau a tendance à associer notre valeur personnelle à celle du post. Nous avons l’impression de ne pas être aimée et nous nous sentons rejetée.

Ça me rappelle ces moments délicieux à l’école, quand il fallait composer des équipes et que j’étais parmi les dernières choisies. Et bien, à chaque fois que mon post n’a pas l’effet attendu, ça me renvoie à ce trauma !

Vu le temps qu’on peut passer sur les réseaux, je te laisse imaginer l’état de détresse psychologique dans lequel on se trouve à la fin de la journée.

🌀 L’impact des réseaux sociaux : la comparaison toxique

Ou l’art de passer notre temps à nous comparer aux autres. Et là, y’a de la compétition ! Car il est HORS DE QUESTION de montrer qu’on a une vie ordinaire. La loose.

Je suis frappée de voir à quel point nous sommes perpétuellement en quête de l’extra-ordinaire. À croire que tout ce qui est ordinaire n’a aucune valeur – qu’il faut perpétuellement chercher “l’extra”.

Pourtant, l’essentiel de nos journées est composé de moments ordinaires : manger, se brosser les dents, boire un café, se déplacer, rédiger des mails, répondre au téléphone, …

Si chacun de ces moments était extraordinaire, alors finalement… Rien ne le serait ?

Je comprends bien que, dans notre société ultra compétitive, il faut pouvoir se distinguer – tout le temps. L’ordinaire fait peur !

Difficile de faire la moindre chose sans que la notion de performance prenne le dessus – même nos temps libres (week-end et vacances) se doivent d’être incroyable !

Sauf que… Tout le monde fait pareil.

Au final, nous nous épuisons à jouer un rôle, à nous comparer et à recommencer. Avides de reconnaissance, nous travestissons tous la réalité pour en montrer une version idéalisée… Un peu comme la télé-réalité 😉

Et, avec le temps, c’est notre estime de soi qui en prend un sacré coup.

Très bon TEDx sur l’impact des réseaux sociaux sur notre santé mentale – déculpabilisant et encourageant !

Diminuer l’impact des réseaux sociaux sur ta vie

impact des réseaux sociaux

Réseaux sociaux et FOMO : sortir du cercle vicieux

OK, au-delà de toutes les quantités massives de données qui sont stockées dans des serveurs, l’énergie que ça consomme et l’impact écologique que cela peut avoir :

D’être tout le temps dans la comparaison accentue notre FOMO (Fear Of Missing Out) : ce que nous ne sommes pas, ce que nous n’avons pas, ce que nous ne pouvons pas faire/expérimenter/acheter…

En gros, le sentiment que notre vie est naze ! Nous sommes perpétuellement insatisfaits.

Pour nous, c’est dur à encaisser. Mais pour les marques : c’est une aubaine ! Elles vont pouvoir nous vendre plein de choses : toutes ces promesses de bonheur à portée de CB !

Notre insatisfaction chronique et notre peur de manquer alimentent la machine productiviste – celle qui est en train de nous conduire tout droit dans le mur.

Or, au cœur de notre transformation écologique (et personnelle), se pose la question de nos aspirations et besoins.

👉 De quoi avons-nous réellement BESOIN aujourd’hui pour vivre une vie joyeuse, épanouie et riche de sens ?

👉À quoi ASPIRONS-NOUS profondément pour pouvoir dire, sur notre lit de mort : “J’ai réussi ma vie” ?

Compliqué de répondre honnêtement à ces questions quand les réseaux nous donnent en permanence l’impression que nous sommes toujours à côté de la plaque

Et qu’il faut donc consommer pour répondre aux injonctions de réussite, notamment matérielles, véhiculées par le modèle socio-économique actuel.

Reprendre contrôle de son temps

Du temps.

Dans nos vies ultra actives où cette absence de temps est valorisé, il devient crucial de récupérer ce temps de connexion virtuelle pour se connecter à nous.

Ce temps libéré peut être employé à des activités qui nous plaisent réellement. Ces activités, dans la ‘Vraie Vie’, contribuent à un réel épanouissement et sentiment d’accomplissement.

Mais aussi et surtout : ce temps est nécessaire pour nous questionner et questionner le monde.

🌿 Comment voulons-nous sortir du moule, tracer notre chemin si nous n’avons jamais le temps de nous demander pourquoi et pour… quoi ?

Tu commences à voir où je veux en venir, mais… Tu frôles la tachycardie à l’idée de supprimer tous tes comptes sociaux ?!

Rassure-toi, je ne préconise pas de disparaître entièrement des réseaux ! Après tout, ils sont bien utiles pour trouver une babysitter à la dernière minute 😉.

Mais c’est comme pour tout, il s’agit d’adopter un usage plus raisonné. De se [attention gros mot] discipliner : supprimer les notifications, limiter son temps…

Mais ça, j’en parle dans un autre post : Détox digitale : comment se couper (un peu) des réseaux sociaux

Si tu as envie de limiter l’impact des réseaux sociaux pour reprendre le pouvoir sur ta vie, il est temps de découvrir les accompagnements Coup de bloom ! et Bloom ! C’est le premier pas vers une vie qui te ressemble… Vraiment ;)