Vive 2020 ! Je te souhaite… du bien-être 😊

Marcher dans le sable, les pieds caressés par les vagues

Janvier, premier mois de l’année, plus que quelques jours pour les vœux… Ouf, je suis encore dans les temps !

Si on a tous pour habitude de se souhaiter bonheur, santé, réussite personnelle & professionnelle et autre blablas, se pose tout de même la question fondamentale suivante : ‘Oui, mais comment, concrètement, y arriver ?’ Et, plus viscéralement encore : ‘A quoi j’aspire réellement ? Quelle est la vie que j’ai envie de mener ? ’

Si je m’arrête à la première question, je vais principalement travailler sur les objectifs à mettre en place :

  • Pour améliorer ma santé, je dois mieux m’alimenter, arrêter de fumer, faire davantage de sport, moins boire, … et ça se traduit par telles actions concrètes : inscription à la salle de gym, plus de fruits et légumes, etc.
  • Pour améliorer mon bonheur : changer de job (actualiser son CV, postuler, networker…), passer plus de temps en famille (rentrer à 19h vs 20h, faire 1 activité tous ensemble le week-end, inviter mon conjoint 1 fois par mois au restaurant, …), me mettre à la poterie (1 à 2 fois par semaine…)
  • Pour réussir personnellement : rencontrer quelqu’un (s’inscrire sur un site de rencontre…), avoir un enfant, tester une nouvelle activité artistique, manuelle, bénévole, …
  • Pour réussir professionnellement : décrocher telle promotion, négocier telle augmentation, me former pour m’améliorer dans tel domaine. Etc.

Le temps s’écoule et vient l’heure du bilan : ça passe ou ça casse. Pas grave : nouvelle année, nouveaux vœux, on recommence !

D’où l’intérêt de pousser le travail d’introspection un peu plus loin et de se demander : à quoi j’aspire réellement.

Quand je me suis posée cette question, début 2019, la réponse qui m’est spontanément venue est : [j’aspire] à un monde plus juste.

Un monde qui soit moins obnubilé par l’argent et le pouvoir qui en découle. Un monde moins agressif, moins violent. Un monde qui arrête de broyer les hommes, toutes CSP confondues. Un monde qui cesse de détruire la planète.

En écrivant ces lignes, j’ai conscience de passer un peu pour une Miss France dont le souhait le plus ardent est d’œuvrer pour « la paix dans le monde », grand sourire Colgate aux lèvres et signe de la main façon Kate Middleton. Une utopiste dans toute sa splendeur ! Mais c’est plus fort que moi ; j’aspire à un autre monde, fondé sur d’autres valeurs, notamment celle du bien-être.

Le bien-être : une valeur cardinale

Il paraît que sans croissance économique, pas de bien-être. Si, pendant longtemps, le progrès a en effet généré de la croissance et donc permis à nos vies de s’améliorer et de s’allonger, force est de constater que nombreux sont ceux qui remettent en question ce principe : la croissance serait l’un des grands mythes contemporains.

Pour ma part, quand je vois le malaise ambiant qui règne actuellement dans nos sociétés, j’aurai en effet tendance à croire que croissance ne rime plus avec bonheur. Si on me dit en plus que cette croissance n’est pas viable à moyen-long terme en raison de son impact écologique et de l’épuisement inéluctables des ressources naturelles, je réponds : qu’attendons-nous donc pour changer de référentiel ? Pour troquer cette obsession d’une croissance économique infinie pour quelque chose de plus souhaitable et de moins inégalitaire ? Pourquoi ne pas faire du bien-être des populations l’objet de tous nos efforts ? Comme indicateur de croissance, nous n’aurions plus le PIB, mais le BIB, le Bien-être Intérieur Brut, prenant en compte la pluralité des dimensions du bien-être (santé, liens sociaux, éducation, culture, …).

« Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. »

Mais bon, en attendant, la société nous demande de faire du chiffre. La réalité économique, quoi. Hein, miss France ?!

Bien-être et transition écologique

Oui, mais… il y a aussi la réalité écologique. Avec toutes ses catastrophes en cours et à venir. Celle qui nous susurre à l’oreille que plus on attend pour changer collectivement nos modes de vie, plus on lutte pour maintenir ce système économique en place, et moins nous aurons le choix à l’avenir, lorsque la Terre ne pourra plus nous nourrir (sécheresse, épuisement des sols dû à l’agriculture intensive, pollution marine, surpêche et acidification des mers due au réchauffement climatique), que la biodiversité ne pourra plus nous soigner (création de médicaments et traitements médicaux), que l’air sera irrespirable et l’eau, ce pétrole bleu, rare et pollué. Que face à ces contraintes majeures, nos démocraties risquent de souffrir, nos libertés individuelles se restreindre, les injustices augmenter…

[Je sais, c’est supposé être un article pour te souhaiter la bonne année et voilà que je te plombe avec mes propos apocalyptiques… mais reste encore un peu avec moi, le ciel va s’éclaircir 😉]

Donc, si la réalité écologique nous impose de revoir en profondeur nos modes de vie, et si cette perspective du changement n’est pas toujours bien vécue, pourquoi ne pas faire en sorte que cette nécessité écologique réponde à des aspirations profondes ? Celle, par exemple, de vivre une vie qui soit davantage à son image, porteuse de sens ?

Pourquoi ne pas associer cet impératif de sobriété nécessaire à la survie de la planète (oui, on n’a fondamentalement pas besoin de 5 jeans dans son placard quand ce sont toujours les 2 mêmes qu’on porte),  avec une réelle opportunité de se reconnecter à soi ? Objectif : cultiver son bien-être intérieur, celui qui vient de soi et non de sollicitations (d’achat) extérieures. Ré-apprendre à être heureux, autrement.

Transition écologique et écologie de soi

Le bien-être d’aujourd’hui et celui de demain passent donc par la question écologique, au sens large. Celle qui vise à un meilleur équilibre entre l’Homme et son environnement naturel – et à sa protection. Et l’écologie de soi (ou écologie intérieure), celle qui est à l’écoute de sa nature profonde, en tant qu’être humain unique qui apprend à se connaître et à se respecter.

En se connectant à son monde intérieur, on explore toutes ses aptitudes (physiques, émotionnelles, énergétiques, artistiques, intellectuelles…), ce qui permet d’exprimer la diversité de ses talents et de révéler, de manière authentique, son potentiel.

En cultivant sa vie intérieure, on éprouve donc un bien-être grandissant, extrêmement fertile. Aussi, je suis convaincue que le bien-être humain doit être appréhendé comme une solution pour la transition écologique.

Parce que la transition écologique implique un changement d’attitudes et de comportements, c’est tout de même nettement plus facile et agréable de bousculer nos modes de vie quand c’est source de bien-être et qu’on se sait en phase avec ses valeurs.

Les vœux… enfin !

Chiens avec des lunettes de soleil

Bon, évidemment, je te souhaite bonheur, santé et réussite. 😜

Mais surtout, je te souhaite d’explorer et de développer, avec beaucoup de curiosité et de bienveillance, ton écologie intérieure. En revenant à l’essentiel, qu’elle te permette de réussir ta vie, à ton image. Qu’elle te donne du plaisir à faire évoluer ton mode de vie, petit à petit.

En conciliant bien-être et écologie, je nous souhaite à tous d’imaginer un nouveau monde dans lequel chacun a sa place : hommes, animaux, petites et grosses bébêtes, plantes, forêts, glaciers et ruisseaux. D’inventer un autre récit, non plus basé sur le mythe du progrès et de la croissance, mais sur d’autres valeurs compatibles avec la transition écologique.

Bref, je nous souhaite à tous beaucoup de bien-être.

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